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  • Vraiment mourir pour vraiment ressusciter

    L’Evangile expose une apparition avec l’étonnement des apôtres. Ils avaient vu les souffrances du Prince de la vie et sa crucifixion. Sa mort était une évidence. En montrant mains et pieds, Jésus montre la réalité des tourments reçus... et la force de la vie nouvelle. Apprendre la bonne nouvelle du souffle de vie que donne le Père, c’est accepter la réalité de la mort, nécessité humaine.

    On entend parfois, qu’être chrétien, c’est croire qu’on est jamais complètement mort. Il est vrai qu’une vie nouvelle nous attend. Mais chacun mourra un jour. Ce jour effraie parfois. c’est aussi l’occasion de rencontrer Dieu face à face et de faire la vérité de sa vie, de la charité vécue. Mourir peut aussi mettre en valeur l’héroïsme face au danger ou la volonté de transmettre, de donner ce qui nous avons reçus ou gagné chèrement. La fin de vie n’est pas un gâchis mais reste à accepter.

    Lisons le texte de nos évêques.

    Père Jérôme

    Fin de vie : oui à l’urgence de la fraternité !

    Nous devons tous pouvoir réfléchir le plus sereinement possible à la fin de vie. En apportant leur éclairage, les 118 évêques de France signent une Déclaration « Fin de vie : oui à l’urgence de la fraternité ! », ce jeudi 22 mars 2018. Ils expriment leur compassion envers leurs frères et sœurs en fin de vie et saluent les professionnels de santé qui leur procurent une réelle qualité de vie avec une fin de vie la plus apaisée possible. Ils déplorent les disparités d’accès aux soins palliatifs sur le territoire national, ainsi que l’insuffisance des formations proposées aux personnels soignants, car cela engendre des souffrances tragiques. Ce sont elles qui occasionnent les demandes de légalisation d’assistance au suicide et d’euthanasie.
    Avec ces constats, les évêques de France avancent six raisons éthiques majeures pour s’opposer à cette légalisation qui, à nouveau, troublerait profondément notre société. Ils appellent leurs concitoyens et leurs parlementaires à un sursaut de conscience pour que s’édifie une société fraternelle où nous prendrons individuellement et collectivement soin les uns des autres.

    Les 118 évêques signataires insistent : « Ne nous trompons donc pas d’urgence ! »