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  • Vitraux de l’église Notre-Dame, iconographie

    VITRAIL 1

    PARTIE CENTRALE, A GAUCHE

    « HOMMAGE ET CONFIANCE A
    NOTRE-DAME DU PERPETUEL SECOURS »

    Une Vierge à l’enfant, de style byzantin, est couronnée et auréolée d’un nimbe d’or ciselé. Sa tête est encadrée par deux anges en vol.
    A droite, l’archange Gabriel tient une croix qu’il présente à l’enfant avec quatre clous et à gauche, l’archange Saint Michel porte dans sa main un vase d’où s’élèvent la lance et le roseau surmontés de l’éponge.
    Le divin Enfant est dans les bras de sa Mère ; mais, au lieu d’arrêter sur elle son regard, il rejette la tête un peu en arrière et tourne les yeux du côté gauche, vers un objet qui semble répandre sur son doux visage un certain sentiment de frayeur. Ses deux petites mains serrent la main droite de sa mère, comme pour implorer sa protection.
    Au-dessus de la Madone, on lit ces quatre lettres, MP. QV., initiales et finales des mots grecs qui signifient : Mère de Dieu.
    La tête de l’enfant Jésus est aussi entourée d’une auréole un peu moins large et moins ouvragée que celle de la Madone. Au-dessus de son épaule gauche, on lit ces lettres Is. Xs., c’est-à-dire Jésus-Christ.
    Au-dessus des envoyés célestes, on trouve les initiales O. A. G. pour l’Archange Gabriel et O. A. M. pour l’Archange Michel.

    PARTIE CENTRALE, A DROITE

    « RECONNAISSANCE A
    NOTRE-DAME DES SEPT DOULEURS »

    Pour illustrer les douleurs de la Vierge Marie, les peintres représentent Son Coeur percé de sept glaives, symbole des sept principales douleurs de la Mère de Dieu, qui la couronnèrent Reine des martyrs. Voici la liste de ces sept douleurs.
    1. La prophétie du saint vieillard Siméon.
    2. La fuite en Egypte.
    3. La disparition de Jésus au Temple pendant trois jours.
    4. La rencontre de Jésus portant Sa croix et montant au Calvaire.
    5. Marie debout au pied de la croix.
    6. La descente de Jésus de la croix et la remise à Sa Mère.
    7. L’ensevelissement de Jésus dans le sépulcre.
    La fête de Notre-Dame des Sept-Douleurs est célébrée le 15 septembre et a pour but de nous rappeler le martyre qu’endura Marie en tant que co-rédemptrice du genre humain. L’Eglise honore en ce jour Ses incomparables douleurs, spécialement celles qu’Elle ressentit au pied de la croix.

    Vitrail 2

    PARTIE CENTRALE :

    Deux saints sous un dais de style gothique flamboyant :

    A GAUCHE : STUS JOANNES BAPTISTA

    Saint Jean-Baptiste, auréolé d’un nimbe, tient une croix avec un étendard sur lequel est inscrit « Ecce Agnus Dei » et le livre sur lequel est posé l’Agneau. Il porte un vêtement en poil de chameau et une large tunique à la romaine.

    A DROITE : STUS STEPHANUS

    Saint Etienne, auréolé d’un nimbe et en habit liturgique (aube et étole), tient un encensoir et la palme du martyre.

    Vitrail 3
    PARTIE CENTRALE :

    Un archiprêtre, (sans doute François-Louis Taury) en aube grise, surplis blanc et cape brune, cordon et étole, est à genoux devant le Christ en gloire, auréolé d’un nimbe crucifère et portant la croix avec un étendard.
    Il Lui offre l’église Notre-Dame .
    Derrière lui, se tient saint Louis, auréolé du nimbe doré, coiffé de la couronne royale et tenant un sceptre. Un ruban se déroule au-dessus de sa tête avec l’inscription suivante :
    « Ludovicus Servus Christi Plebis / Deliciae Nutricius Pauperum Fide / Vicit Mundum et Gloriam Eius ».

    PARTIE BASSE :

    Deux petites scènes en grisaille illustrent sans doute les deux vertus théologales de la foi et la charité.
    - A droite : des enfants prient avec leur mère
    - A gauche : une dame rend visite à un jeune couple avec un bébé dont le mari est allongé et malade. Elle lui apporte du pain (béni).

    VITRAIL 4
    PARTIE CENTRALE :

    A GAUCHE :
    Marie-Madeleine au pied de la croix, mains jointes avec les instruments de la Passion posés à ses pieds (marteau, couronne d’épines, bol avec éponge et linge). Une croix dessinée de biais est fixée au sol par des pieux. La ville de Jérusalem se profile en arrière plan. La douleur de Marie-Madeleine est visible à sa tête penchée et ses sourcils arqués.

    A DROITE :

    Le Christ ressuscité apparaît à Marie-Madeleine à genoux dont le visage est paisible. Le Christ tient la croix.

    LUNETTE CENTRALE SUPERIEURE :

    L’Agneau de l’Apocalypse est couché sur un livre fermé par les sept sceaux.