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La parité n’est pas encore acquise à notre époque, puisqu’il faut une loi pour inciter les choses à se réaliser. Avant, nul ne songeait à s’indigner de cela. Si on remonte dans le temps, il n’y a pas si longtemps que les femmes ont le droit de vote. Et une femme aussi éminente que Marie Curie n’était pas assez intelligente pour voter ! Mais son garçon de laboratoire l’était !!
Ne commettons donc pas d’anachronisme. Du fait du contexte culturel, les Apôtres ne pouvaient être que des hommes. La société juive de l’époque de Jésus est une société patriarcale, où l’autorité appartient au père de famille qui l’exerce sur sa femme, sur ses enfants, sur ses esclaves. La femme reconnaît en l’homme son seigneur (ba’al : Gn 18, 12), son maître (âdôn), tandis que l’homme, s’appuyant sur certains textes bibliques (Ex 20, 17 ; Dt 5, 21), considère la femme comme sa propriété, à l’instar de la maison, du serviteur ou de l’âne. Bien que la femme soit protégée par la Loi contre les abus éventuels (Dt 21-22), elle reste juridiquement dépendante en tout de son mari. Elle est chargée des durs travaux domestiques (pain, eau, huile, étoffes) ou elle garde les troupeaux et travaille aux champs. Sa considération augmente en fonction du nombre de ses enfants et de l’efficacité de son travail.
Cependant, dans l’histoire du salut une femme a un rôle particulièrement important : Marie. Sans son « oui », à l’envoyé de Dieu, où en serions-nous ?
Jésus manifeste une grande liberté dans son attitude à l’égard des femmes. Il n’hésite pas à les fréquenter en public (Mt 26,7 ; Me 14, 3). Il leur rend la santé (Mt 8, 14 ; 9, 20 ; 15, 22 ; Le 8, 2 ; 13, 11). Il se laisse suivre par elles, et à ce titre beaucoup de femmes ont fait partie des disciples de Jésus et l’ont suivi dans ses voyages (Mt 27, 55 ; Le 8, 1-3 ; 23, 55).
A la croix, les hommes, mis à part Jean, n’ont pas brillé par leur courage ! Les femmes, elles, sont présentes (Mt 27,55 ; Me 15,40 ; Le 23,49 ; Jn 19,25) , au pied même de la croix. Les femmes sont là aussi lors de l’ensevelissement de Jésus (Mt 27, 61 ; Me 15, 47 ; Le 23, 55). Elles sont là encore au matin de Pâques, et découvrent le tombeau vide (Mt 28,1-8 ; Me 16,1-8 ; Le 24,1-10).
Les femmes prendront aussi une grande part très active dans les premières communautés chrétiennes.