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  • En lien avec l’espace st Hilaire, la paroisse Ste Sabine en niortais, la paroisse St Junien en mellois et la paroisse St Jean-Baptiste en niortais organisent

    une exposition sur la BD chrétienne

    Le Mystère de l’icône cachée,

    de Jean Evesque, Béatitudes, 92 p., 19 €

    du 1er au 31 juillet 2019 dans l’église St Hilaire de MELLE

    du 1er au 31 août 2019 dans l’église de La Trinité de COULON

    Le jury de la BD chrétienne avait sélectionné cet album en février 2019. Parmi les 8 retenus, il apparaissait plus adultes, et graphiquement plus audacieux. Ce Mystère de l’icône cachée, inspiré d’une histoire vraie, et adapté d’un extrait du recueil de témoignages "Du sang sur les mains", de l’écrivain et journaliste catholique polonaise Maria Winowska, est l’histoire d’une icône représentant le visage du Christ. Une œuvre peinte par le moine orthodoxe Andreï Roublev, célèbre iconographe du XVe siècle, qui traverse les siècles dans l’intimité d’une pieuse famille russe.

    Mais c’est surtout l’histoire d’une conversion, celle d’un descendant de cette famille, entraîné dans la fièvre de la révolution de 1917. Membre actif du parti, et donc athée comme il se doit, c’est en redécouvrant la vieille maison familiale délabrée, et avec elle, l’icône, qu’il embrasse la foi chrétienne de manière fulgurante. Une conversion qu’il paiera cher, sous le règne de la « terreur rouge ».

    « L’Église du silence »

    Si Jean Evesque est diplômé des Beaux-Arts de Marseille, il n’est pas dessinateur professionnel : c’est en parallèle de son activité qu’il a réalisé cet album, son premier. Il y exprime un beau sens de la narration, avec son récit qui parcourt les siècles à grandes enjambées, d’un monastère rayonnant du XVe siècle, au dénuement misérable d’un appartement du Moscou des années 1960, où se terrent les derniers héritiers de l’icône séculaire, cherchant à s’en débarrasser pour la sauver de la destruction. C’est de « l’Église du silence », celle de ces chrétiens condamnés à la clandestinité sous l’ère soviétique, qu’il est aussi question.

    Un style de dessin

    Il se dégage de cet album une certaine émotion, une forme d’espérance un peu triste, qui doit sans doute au trait du dessinateur, souvent proche de l’esquisse, et à ses couleurs froides. Des monochromes de gris bleuté, de vert et de jaune pâle, qui ajoutent à l’austérité des décors : la campagne russe et ses arbres morts, ou l’enfer bétonné du Moscou soviétique. Comment la foi, l’espérance, la rencontre avec le Christ peuvent-elles faire irruption dans un tel univers ? C’est tout le mystère que décrit cet album.

    D’après La Croix du 24 janvier

    Le passant trouvera trois panneaux de la BD qui présentent les rues de Moscou. Puis un panneau nous interroge sur ce regard de l’icône. Les 4 panneaux suivants retracent la vie du peintre d’icônes, Roublev. Le dernier marque le bilan de cette histoire vraie par le témoin.

    BD disponible au Matolu, librairie de Melle

    Synopsis

    Moscou, 1967. Au détour d’une rue Jean-Claude est abordé par un inconnu qui lui fait une proposition étonnante : acheter clandestinement une vieille icône orthodoxe du XVe siècle. Piqué par la curiosité, il va suivre cet homme et découvrir l’histoire singulière de cette icône à travers les siècles. Cette rencontre improbable va changer sa vie.
    Inspirée d’une histoire vraie, cette BD est le récit d’une icône du Christ réalisée par Andreï Roublev qui devint la propriété d’une humble famille russe. Passant de main en main, tour à tour cachée, puis oubliée pendant des années, à sa réapparition elle fascine tous ceux qui la contemplent. Quels sont les destins de ces hommes et ces femmes qui ont croisé le regard de cette icône ? Quel mystère entoure cette œuvre qui a traversé les siècles ?

    L’auteur, Jean Evesque, marié et père de trois enfants et membre de la Communauté des Béatitudes depuis 2004. Diplômé de l’École Supérieure des Beaux-arts de Marseille, il est actuellement Parallèlement à son activité de travailleur social, il se lance en 2013 dans la bande dessinée.
    Cherchant à illustrer des histoires fortes, il découvre le recueil de témoignages Du sang sur les mains de Maria Winowska et décide d’en adapter un extrait.