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    Elle est située au sud de la ville, entourée de son cimetière au fin fond de la rue Camille Desmoulins, qui donne elle-même sur l’avenue saint Jean d’Angely. La façade avec son bretèche-clocher Construite au XIème, sa façade est très sobre. La porte est entourée d’une arche plein cintre sans ornementation.

     Sculptures mérovingiennes incrustées dans la façade de l'église. L'iconographie est inconnue En levant la tête, on peut voir plusieurs sculptures en méplat incrustées dans la façade. Elles sont visiblement d’une époque bien antérieure à la construction de l’église, probablement mérovingienne ou carolingienne. Peut-être proviennent-elles d’une église construite antérieurement. Si leur origine est inconnue, leur iconographie est tout aussi énigmatique. Les personnages sculptés sont les témoins d’un art encore très primitif. Pour ce qui est de leur signification, plusieurs hypothèses sont avancées : une iconographie de Saint Florent, le couple, voir pour 2 d’entre elles la possibilité d’évoquer l’Annonciation et la Visitation. Mais la question reste entière. Dominant l’édifice, son clocher. De style gothique, il est ce que l’on appelle un peigne-clocher ou aussi bretèche-clocher. On peut ainsi voir les 2 cloches de l’église.

    Intérieur de l'église à nef unique Pénétrons maintenant à l’intérieur. C’est une église à nef unique éclairée par de petites fenêtres et dont le chœur a été remanié à la période gothique, et la voûte refaite il y a quelques années, donnant, et c’est dommage, une impression d’écrasement. Dès l’entrée, sur la gauche, le baptistère et son rangement, destiné à recevoir les saintes huiles nécessaires au baptême. Lorsque l’on s’avance vers le chœur, au niveau des 2 premiers rangs sur la droite, une sculpture dans un cartouche vertical de la même époque que celles extérieures et représentant un Christ nimbé. A elle seule, cette sculpture mérite une visite. Le fond du chœur, remanié à la période gothique est orné du seul vitrail de l’église. De facture contemporaine, il représente une Vierge à l’Enfant. Il a été fabriqué selon la technique du verre éclaté, les couleurs étant coulées directement dans l’épaisseur du verre. Tout autour de la nef, le chemin de croix. Il date des années 60 et a été réalisé par un sculpteur niortais, Gaston Page. En bois, les stations reprennent la forme de la sculpture du Christ. Chemin de Croix contemporain (G. Page) Au sol, on peut voir une trappe qui descend dans une crypte assez particulière. 2 escaliers, l’un partant sur la droite et l’autre sur la gauche descendent vers 2 couloirs qui se rejoignent en un demi-cercle. Lors de travaux de restauration par M. Segrétain au XIXème, un sarcophage fut retrouvé, contenant probablement les restes d’un ancien curé. Les ossements ont hélas disparus depuis. La crypte est actuellement inaccessible, la clef de la trappe ayant elle aussi disparue. Enfin, au-dessus de l’entrée, une tribune où trône un petit orgue italien de 200 tuyaux, récemment restauré. Si lors de votre passage l’église est fermée, ne pas hésiter à en demander la clef au presbytère, au n°1 de la rue. En sortant, faites un tour dans les rues avoisinantes. Les maisons autour ont pour certaines gardées leur cachet d’antan. Attention si vous empruntez la rue des Tournelles, elle est particulièrement étroite et est réservée aux piétons et vélos.

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    Françoise