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  • Jeudi 13 décembre 2012 - Conférence-débat
    "Le lien social aujourd’hui", avec Claude Juin

    Que représente aujourd’hui le mot fragilité et son contraire : y-a-t-il une fragilité collective ou une perception individuelle d’un monde en évolution et dans lequel l’avenir collectif ne serait plus prometteur d’un bien – être socialement sécurisé (fragilité = précarité) ?
    La France bouge et se transforme très vite depuis les années 1975. Les bouleversements qui en résultent se vivent et s’expriment comme autant de régressions sociales et d’injustices. Le socle qui avait été durement bâti se vivait jusqu’alors, comme étant une cause bien établie et à l’abri de la fragilité du temps.
    Claude Juin dresse un constat à partir d’auteurs :
    Patrick Viveret : l’approche de la mondialité est centrée sur la conscience de la communauté de destin qui lie l’humanité pour le pire mais aussi pour le meilleur.
    Jean Viard : La France est une société du bonheur privé et du malheur collectif, où nous vivons une véritable dépression collective quand le politique est incapable de saisir le changement, de l’impulser, de l’accompagner.
    Cynthia Fleury : lance un défi à la disparition du courage : chaque individu connaît cette phase d’épuisement et d’érosion de soi. Comment convertir le découragement en reconquête de l’avenir ?

    Claude Juin est écrivain et essayiste, docteur en sociologie, auteur d’une thèse "Guerre d’Algérie : la mémoire enfouie des soldats du contingent", ancien DRH et maire de Bessines. Il a accepté de soumettre à l’Espace saint Hilaire ses observations sur le lien social aujourd’hui.

    20h30 – Amphi 3, Centre Du Guesclin, Niort place Chanzy



    Jeudi 18 octobre 2012 - Conférence-débat "Guerres, mensonges et vidéos" Avec Pierre Servent, en présence du Général Frédéric Thuet, commandant de l’ENSOA

    Pierre Servent

    C’est un événement qui s’annonce à Saint-Maixent avec la venue, le 18 octobre prochain, de l’un des meilleurs spécialistes, en France, des questions de défense et de stratégie, en la personne de Pierre Servent.
    Le Général Frédéric Thuet, Commandant de l’ENSOA, l’a bien compris, il a accepté d’honorer de sa présence la conférence que donnera le journaliste-consultant Défense de France 2.

    Chacun sait que les guerres ne sont plus ce qu’elles étaient. Plus locales, plus disséminées sur la planète, plus liées que jamais aux incessants progrès technologiques, les guerres modernes n’en sont pas moins meurtrières et le risque de leur extension pas moins dangereux
    pour la paix d’un monde en pleine mutation.
    C’est dire l’intérêt pour tous les citoyens de chercher à mieux comprendre en quels termes se posent aujourd’hui les questions de défense et de stratégie pour notre pays.

    Journaliste spécialisé de longue date dans ces problèmes, Pierre Servent, ancien journaliste de La Croix et du Monde, intervenant dans l’émission "C dans l’air » sur France 5", Consultant-défense” de France 2, est un des plus aptes à nous y aider. L’un de ses plus récents ouvrages, lauréat en 2010 du Prix d’Estienne d’Orves, ne s’intitule-t-il pas d’ailleurs : "Les guerres modernes racontées aux civils… et aux militaires » (Buchet-Chastel) ?
    A ses côtés lors de la conférence animée par Jean-Claude Petit, ancien directeur de l’hebdomadaire La Vie, le Général Thuet réagira aux propos de Pierre Servent avant que s’instaure le dialogue avec la salle.

    A Saint-Maixent, à l’Hôtel Balizy, 19, rue Denfert Rochereau à 20 h 30.

    Lundi 12 novembre 2012 - Conférence-débat "La société cultive-t-elle l’éphémère ?" avec Xavier Lerner

    Le temps est difficile à définir car ce terme est lié à l’angoisse d’une fin prochaine. On ne choisit pas de naître mais on est sûr de mourir.
    Cette peur qui imprègne tout homme et toute l’humanité est circonscrite par le mythe ou les religions qui ont inventé la notion du temps cyclique ou de ce temps hors du temps que l’on appelle l’éternité.
    Qu’en est-il alors de la liberté créatrice de l’homme, porté par le passé vers un futur en construction ?
    Objectivement le temps serait du domaine de la mesure. Combien d’instruments, comme la montre ou le chronomètre, n’avons nous pas inventés pour le contrôler ? De même comment l’homme pourrait-il s’y retrouver dans la distance entre l’infiniment grand et l’infiniment petit ? L’être humain ne s’inscrit-il pas dans la durée ou l’espace ?
    Xavier Lerner, avocat devenu professeur agrégé enseignant la philosophie à l’Université de Poitiers, est auteur de la thèse "Le temps et le possible". Ses connaissances alliées à la modestie invitent à profiter de son expérience pratique pour avoir des éléments de réponse à la question qui lui est soumise : notre société cultive-telle l’éphémère ?
    Il s’appuie sur des auteurs tels que :
    Paul Virilio, penseur-clé pour comprendre notre monde épris de technologie et d’immédiateté,
    Hartmunt Rosa examine la dissolution de la démocratie, des valeurs, de la réflexion, de notre identité, emportées par la vague de l’accélération.

    A Niort, Centre du Guesclin, amphi 3, place Chanzy à 20 h 30.


    Jeudi 29 novembre 2012 - Table-ronde à l’initiative de l’ACAT de Niort "Derrière les murs, des êtres humains", avec Marguerite Rodenstein, présidente d’association d’aide aux détenus de la Maison d’arrêt de Colmar, et deux aumôniers de prison : le Pasteur Serge Wühtrich et Bruno Genet.

    A l’appui, à Niort en novembre, une exposition de photos itinérante sur la vie en détention.

    Pour les détenus, les ateliers d’écriture constituent un moment de détente et de plaisir, de "liberté à travers les mots". Dans la discussion et l’écriture, Marguerite Rodenstein tente seulement de les amener à la reconnaissance de leurs actes. "Je pense que cette démarche est capitale pour leur avenir. C’est une sorte de réinsertion
    psychologique, qui les prépare à leur sortie". Marguerite Rodenstein a également réalisé une exposition de photographies avec l’aide d’un professionnel. L’objectif est le même que celui de l’écriture : interpeller le public sur la vie de ces détenus et ce qu’ils ont à partager. Montrer que derrière ces murs, "des individus continuent d’exister".
    Marguerite Rodenstein se rend, tous les samedis après midi "derrière les murs" de la maison d’arrêt de Colmar.

    A Niort, Amphi du lycée Saint-André, 14 rue de Souché à 20 h 30.


    D’autres informations sur une page de l’ACAT