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  • Les différents types d’église

    La basilique

    Elle était à Rome le lieu de réunion public, généralement constitué d’une vaste salle soutenue par des colonnes. C’est ce plan qui servit de modèle aux églises pour rassembler les Chrétiens.

    L’abbatiale

    Il s’agit de l’église de l’abbaye (monastère). Dans le chœur de cette église, se rassemblent, à l’heure de l’office, les moines ou les moniales (communauté d’hommes ou de femmes vivant retirés du monde selon une règle).

    La cathédrale

    Église de l’évêque, elle fut généralement la première église du diocèse. Une communauté de chanoines réguliers dessert la cathédrale, d’où la présence de stalles dans le chœur.

    La collégiale

    Eglise, autre que cathédrale, desservie par un collège de chanoines réguliers (clercs vivant en communauté selon une règle. Contrairement aux moines, ils ne vivent pas en retrait du monde)

    La chapelle

    Tout lieu de culte qui n’est ni église paroissiale, ni cathédrale, ni abbatiale, ou collégiale, mais qui en dépend


    L’autel

    L’autel c’est avant tout le Christ lui même (apocalypse, VIII, 3). Il constitue donc l’élément essentiel de l’église catholique ; on y rappelle le sacrifice de Jésus.

    Toute église doit avoir au moins un autel. L’autel principal (ou autel majeur) doit être fixe. Vers le VIème-VIIème siècle, des autels secondaires ont été créés afin d’honorer les saints, dont le culte se développait.

    Les autels abritent nécessairement des reliques (ossements, membres ou objets ayant appartenu à un saint). Parfois, l’autel est un tombeau contenant le corps d’un saint.

    La parure de l’autel peut consister en un devant d’autel et un retable de bois, de pierre ou de métal précieux, placé au dessus (très fréquent au XVIIe siècle).

    La place de l’autel a évolué dans l’église au fil des siècles. A l’origine, placé entre le clergé et le peuple, il était tourné de manière à ce que l’assistance voit de face le prêtre. Ce n’est qu’entre le Xe et le XIe siècle que l’autel est retourné, afin que le célébrant, dos au peuple, maintienne une orientation vers Jérusalem et le soleil levant. Il fallut attendre le concile Vatican II (1963) pour retrouver la disposition originelle des autels, le célébrant faisant face au peuple.

    Source : Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs

    Maison Diocésaine, 10 rue de la Trinité, 86 000 POITIERS