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  • L’Eglise a plus besoin de générosité que de richesses

    En ce dimanche où nous marquons la mémoire des défunts de l’année, l’Evangile montre la générosité de cette veuve que met en valeur Jésus. « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres." Ceux qui nous ont quitté ont perdu cette richesse visible qui nous aveugle sur la terre, la mémoire et notre affection met en valeur d’autres richesses, celles du coeur. Que Jésus éclaire le regard de chacun pour ces défunts que nous pussions pardonner et mettre en valeur l’amour de Dieu et du prochain qu’ils ont porté.

    Dans ces petites richesses, j’aime l’expression des familles quand c’est possible : un récit de vie en début de célébration et un témoignage en fin. Point de grand discours mais une parole proche. Parfois, c’est difficile comme le don de cette femme pauvre. Faire un simple témoignage, le synode avait fait la même démarche pour connaitre ces générations nouvelles. Que nos osions dire simplement notre espérance. Ce sera notre obole de la veuve, notre confiance dans la jeunesse en Église. Ce sera notre piécette.

    Père Jérôme

    Le synode a un autre projet (en plus de l’expression de tous) : la mission, l’évangélisation.

    Autour d’une thématique bien précise, il s’agit de nous donner quelques repères qui nous permettront de décider ensemble de ce pour quoi et avec lesquels nous serons prioritairement engagés dans les années à venir.
    Afin de ne pas nous engager sur de fausses pistes, il faut rappeler que l’Eglise, la vie chrétienne, ce sont avant tout des relations, des rencontres, dont celles de la prière, et non des lieux à habiter coûte que coûte ou des espaces à couvrir jusqu’au moindre cm².

    Faute de nous libérer de l’espace, c’est le temps qui sera sacrifié, et le temps c’est ce qui permet d’écouter et de parler, tant à Dieu qu’aux autres.
    Dans cette phrase je viens de désigner à la fois la manière de célébrer le synode et même ce à quoi il devra aboutir. Mais… Je constate qu’il ne suffit pas de dire les choses pour qu’elles s’accomplissent, il faut que tous partagent et l’analyse et les conclusions. C’est la raison pour laquelle seul un synode est nécessaire. En effet, selon l’adage de l’Eglise ancienne, « Quod omnes tangit ab omnibus tractari et approbari debet », « Ce qui concerne tout le monde doit être débattu et approuvé par tous ».

    Mgr Wintzer, conférence à Bressuire