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  • "ENFANTS EN MARCHE" Compte rendu de la marche solidaire du samedi 29 mars 2014

    MARCHE SOLIDAIRE POUR LES ENFANTS DE MATUMAINI

    en République Démocratique du Congo (R. D. C.)

    Le 7 février 2014, le Délégué Régional de la Fondation Raoul Follereau est venu demander aux enfants du Caté s’ils voulaient faire un pas pour aider des enfants qui sont dans la rue à faire un pas pour aller à l’école.

    Lors du dernier Conseil Pastoral de Secteur, il a été décidé d’organiser, comme effort de carême, une marche solidaire le samedi 29 mars 2014.

    Donc, samedi sous un beau soleil et un temps printanier, une cinquantaine d’enfants, jeunes et adultes se sont retrouvés au Presbytère de Saint-Liguaire autour du Père Pongo, au départ d’une randonnée de 5 kms encadrée par les "Marcheurs du Marais" et conduisant à Magné par les bords de Sèvre.

    Chaque enfant s’était fait parrainer afin de recueillir les fonds nécessaires à la scolarisation pour un an des enfants de Matumaini, en République Démocratique du Congo, pays d’origine du Père Pongo, sachant qu’avec 26 € un enfant est scolarisé pendant un an.

    A l’arrivée à MAGNE, les enfants ont collé sur un panneau où était dessinée la République Démocratique du Congo 25 figurines symbolisant les enfants parrainés avant de savourer les délices d’un goûter préparé par la Communauté de Magné.

    Un grand bravo et un grand merci aux enfants, aux parents, aux catéchistes et à tous ceux qui ont participé à cette magnifique journée.

    Matumaini "Espérance" dans la langue locale est né en 1994 de la guerre du Rwanda. Tenu par les sœurs Pallotines, il accueille des centaines de familles dans un habitat précaire. Les "Maybobos", enfants de la rue, vivent seuls, en fratries ou en groupes.
    Sœur Dominique, Responsable, raconte : "Un jour, j’ai dit à un enfant viens demain à l’école. Le lendemain, il était là avec douze de ses frères d’infortune. Indisciplinés et agresifs au départ, ils se sont vite laisser apprivoiser.
    Aujourd’hui, c’est 330 enfants à qui il faut apprendre à lire, écrire et compter, mais qu’il faut aussi soigner, sociabiliser, former à l’apprentissage de métiers divers : travaux des champs, du potager, de la maison, d’artisanat.
    Avec de l’écoute et de l’affection, tout cela allume une étincelle dans les cœurs et ouvre la porte sur un monde nouveau.