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  • Toi, la jeune fille, qui as souffert du garçon qui t’abandonnait ;
    chaque fois que tu pleurais sur le bord de ton lit défait,
    sans pouvoir dire « Notre Père »,
    parce que l’angoisse étouffait ta prière et troublait ton âme,
    Comme Jésus de Nazareth au jardin de Gethsémani,
    Ta peine ; c’est le Bon Dieu qui la portait.

    Toi, le jeune homme, qui as connu les affres de la solitude, le délaissement de tes copains, l’échec à l’examen ;
    toi qui peinais sur le chemin de la vie,
    Comme Jésus de Nazareth, sur le chemin du Calvaire,
    Ta souffrance, ta croix ; c’est le Bon Dieu qui la portait.

    Toi, l‘enfant du lointain pays,
    toi qui, désespérément cherchais à te faire une place au soleil,
    dans la morosité du quotidien.
    toi qui aurais voulu que la vie soit comme une fête,
    ce désir qui hantait ton âme,
    Ton désir, c’est le Bon Dieu qui le vivait.

    Toi, le militant, qui rejetais le monde de la haine et la guerre au cœur du monde,
    toi qui aspirais à construire un avenir de paix, de justice et de liberté,
    comme Jésus de Nazareth aspirait à construire le Royaume de son Père.
    Cette aspiration au monde meilleur,
    c’est le Bon Dieu qui la voulait.

    >Toi, le baladin, qui cherchais la joie comme une respiration,
    toi qui étais écrasé par ce monde au ciel si bas,
    toi qui, à toutes tes questions, n’as reçu que la réponse de l’indifférence,
    Malgré tout, tu criais la joie.
    Cette joie, c’est le Bon Dieu qui la criait.

    Toi qui portes en toi la force d’aimer,
    toi qui chantais que l’important c’est la rose
    toi le prophète, toi le missionnaire de l’amour,
    toi qui, avec François, chantais
    « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
    et le prochain comme toi-même ».
    Ton chant, c’est le Bon Dieu qui le chantait

    « Le Seigneur t’a porté comme un homme porte son fils, tout au long de la route que tu as parcourue ». (Deutéronome 1, 31b)

    Père Joseph GUILBAUD
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