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    Dimanche 2 mars 2014, 8ème du temps ordinaire, année A.
    Isaïe 49, 15 (première lecture) : Une mère oublie-t-elle son enfant ?
    Matthieu 6, 24 à 34 : Observez les lis des champs…Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’eux.
    Gustav Klimt. La maternité (détail). 1905. Musée d’art moderne. Rome.
     
    Jésus, dans le sermon sur la montagne, veut nous donner grande confiance en notre "Père céleste", à partir des exemples des oiseaux du ciel et des lis des champs.
    La même confiance filiale est aussi exprimée par le prophète Isaïe à partir de l’amour maternel. Une image féminine pour Dieu, ce n’est pas si fréquent, et mérite d’être retenue. On sait que la tendresse, l’amour miséricordieux de Dieu se dit en hébreu dans un terme très charnel, celui des entrailles, ce qui nous prend au plus profond de nous.
     
    Images et photos de mère et son enfant sont abondantes. Nous avons retenu celle de Klimt, peintre autrichien de la féminité, spécialement dans sa période "art nouveau".
    Dans son tableau sur les trois âges de la femme, la tendresse de la mère et la confiance de l’enfant sont évidents. Le nu parle à toute époque, au-delà de tout vêtement, mais l’environnement que l’artiste donne à ses sujets les glorifie : semis de fleurs ou de petits motifs géométriques, couleurs chatoyantes et or, nous protègent de toute mièvrerie.
    Deux personnes en relation sans autre nom ni autre destin que leur amour mutuel, que la confiance totale de l’enfant.
     
    Le couplet d’un chant marial s’applique bien ici :
    Toi le miel et le vin
    Toi la joie pour les yeux
    Toi le cœur sur la main
    ô sourire de Dieu