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  • La version actuelle du « Notre Père » est utilisée depuis 1966, à la suite d’un compromis œcuménique signé dans la foulée du concile Vatican II. Mais un problème était apparu d’un point de vue théologique à propos de la sixième demande : « Ne nous laissez pas succomber à la tentation » était devenu « Ne nous soumets pas à la tentation ».
    En fait, le verbe grec « eisphérô » (Mt 6,13) qui signifie littéralement « porter dans », « faire entrer », aurait dû être traduit par « Ne nous induis pas en tentation » ou « Ne nous fais pas entrer en (dans la) tentation », ou encore « Ne nous introduis pas en tentation ».
    La formulation de 1966 laissait donc supposer une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation qui mène au péché, comme s’il pouvait être l’auteur du mal. Cette traduction pouvant prêter à confusion, il fallait donc un approfondissement théologique.

    Claire Lesegretain 

    Pour appronfondir ce sujet, nous vous invitons à lire l’article paru dans "La Croix" en cliquant sur ce lien.