• Logo

  • Église Saint-Hilaire Niort
     
    Bienvenue en cette église
    La communauté chrétienne de Saint-Hilaire est heureuse de vous y accueillir. C’est là, dans ce bel espace qu’elle se réunit pour la prière et les grands moments de vie et d’histoire (baptêmes, mariages…). Mais cette église est aussi à tous : c’est pourquoi nous la voulons ouverte et accueillante.
    C’est aussi Saint-Hilaire qui vous accueille. Cette église lui est dédiée.
     
    HISTOIRE
     
    À nouveau quartier, nouvelle église !
     
    JPEG Pendant des siècles, il n’y eut à Niort que deux paroisses : Notre-Dame et Saint-André. En raison de l’augmentation de la population, deux nouvelles paroisses voient le jour à la fin du XIXe : Saint-Étienne dans le quartier du Port et Saint-Hilaire dans le quartier de la Brèche. La construction de l’église Saint-Hilaire (1862-1866) entre la rue des Trois-Coigneaux et la route de Limoges, s’inscrit dans le cadre du développement du quartier de la Brèche avec l’arrivée du chemin de fer à Niort, la construction d’une gare inaugurée le 31 août 1856 et du Lycée Fontanes achevée le 18 février 1863.
     
    L’église fut construite avec des fonds exclusivement publics : la moitié du prix estimé a été offert par Napoléon III et le reste par la ville de Niort ; le maire Paul-François Proust fut un des principaux artisans de la construction de l’édifice.

    L’architecte choisi est Monsieur Pierre-Théophile Segretain, architecte des Bâtiments historiques, qui, à Niort, possédait de sérieuses références : construction de la Préfecture, du Palais de justice, de la prison, et restauration de l’église Saint- André.
     
    La pose de la première pierre eut lieu le 18 mai 1862 et l’ouverture au public le 14 janvier 1866.

    Mr Segretain meurt en 1864, avant que son œuvre ne soit achevée et l’architecte de la ville, Mr Mathieu Thénadey reprend le chantier. En 1865, l’édifice est suffisamment avancé pour que le conseil municipal organise du 1er mai au 7 juin, dans ce bâtiment, une grande exposition nationale consacrée aux beaux-arts et à l’industrie.
    L’église est finalement livrée au culte le 14 janvier 1866, la consécration par Mgr Pie, évêque de Poitiers, a lieu le 2 juin 1868.

    Les verrières sont installées progressivement et le peintre niortais Louis Germain est chargé de la décoration.
    Le clocher qui a vu sa charpente emportée par une tempête le 28 novembre 1865 est définitivement mis en place en 1870.
    En 1914 la paroisse fait l’achat d’un grand orgue.
     
    VISITE EXTÉRIEURE
     
    Une église qui fait signe !
     
    Près de la place de la Brèche, haut lieu de l’animation urbaine (restaurants, banques, circulation, parking), l’église Saint-Hilaire se remarque par son volume. Elle est comme un "passage obligé" dans ce quartier. Les groupes en partance s’y donnent rendez-vous. C’est une église qui se voit !
     
    JPEGAu sommet de la façade, la statue de Saint-Hilaire accueille les fidèles et les personnes venant pour un temps de visite ou de recueillement. Saint-Hilaire est entouré de Saint-Ambroise à sa droite et Saint-Athanase à sa gauche, deux grands docteurs de l’Église comme lui. Au-dessus, encastré dans le mur de la façade, figure un médaillon au centre duquel trône le Christ, sur les nuées du ciel, tenant sur ses genoux le livre des Évangiles.

    Sur le feuillet ouvert, l’Alpha et l’Oméga, rappellent qu’il est le principe et la fin de l’histoire ainsi que de toute vie… Il est entouré des quatre Évangélistes qui continuent par leurs écrits d’en porter le vivant témoignage (Matthieu : le jeune homme, Marc : le lion, Luc : le bœuf, Jean : l’aigle). Sur les côtés de l’édifice, au départ du toit, les niches destinées à recueillir d’autres docteurs, restent inoccupées, faute de financement et cherchent acquéreurs !
     
    L’entrée est composée d’un porche, flanqué de chaque côté d’une fenêtre aveugle où l’on peut voir à nouveau les évangélistes et d’une tour rappelant les lanternes des morts.

    L’abside à chapelles ressortantes et le clocher avec ses multiples clochetons, vus du côté est, à partir du parking ou de la rue Paul-François Proust sont du plus bel effet.

    L’église possède trois cloches baptisées Elisabeth, Hélène et Isabelle, du nom de leur marraine respective.
     
    VISITE INTÉRIEURE
     
    Un espace où l’on respire !
     
    Le volume intérieur ne manque pas de faire impression. L’espace offert permet à la communauté qui se réunit et aux personnes qui entrent de "respirer". Cet espace favorise la liberté spirituelle et la dignité des hommes.
     
    L’église de la fin XIXe, d’inspiration byzantine a un plan basilical à trois nefs de hauteur égale, avec coupoles portées par des piliers quadrilobés, et une abside centrale à trois fenêtres avec voûtes larges et élevées.
     
    Les piliers sont surmontés de chapiteaux de style corinthien et ont la particularité d’être quasiment (à part 2), tous différents.
    Sur les deux murs de la nef principale, on peut voir les croix de consécration, en pierre sculptée et peinte et qui sont, comme les chapiteaux toutes différentes.
     

    JPEG Le chœur est la partie de l’église qui a subi plusieurs transformations. L’autel principal au fond est consacré à Saint Hilaire, sur l'avant est représentée la Cène. Fermé à l’origine par une grille, le chœur fut plusieurs fois remanié, les derniers travaux datant de 2004. Il est l’œuvre de l’architecte niortais M. Chevallereau, et le mobilier est dû au sculpteur châtelleraudais Francis Guyot.

     
    Dans l’entrée, à gauche, on peut voir le baptistère. Ses peintures, réalisées par M. Lecoq d’Arpentigny sont les plus anciennes de l’église. De style moyenâgeux utilisant les dorures, elles rappellent ce que l’on peut voir à la Sainte Chapelle ou Notre-Dame de Paris. La partie centrale du mur du fond est restée vide depuis que M. Germain enleva lui-même son tableau représentant le baptême du Christ. Le baptistère est de forme octogonale, le chiffre du baptême, et sa cuve est en faite divisée en 4 : 2 petites cuves destinées à recevoir le nécessaire au baptême, et 2 plus grandes destinées à recevoir l’eau du baptême. Il est surmonté d’un beau couvercle en cuivre et l’entrée de la chapelle est fermée par une grille.
     
    Les chapelles, dans les transepts, sont consacrées, du côté nord à sainte Radegonde et à Notre-Dame du Rosaire, et côté sud à saint Joseph et au Saint-Sacrement.
     
    Les verrières de ces chapelles racontent différents épisodes de la vie de ces saints et du Christ. Les plus anciennes, celles de la Vierge et de saint Joseph sont de style archaïque du XIIIème et datent de 1867 et 1868.
     
    JPEGLes vitraux de la fin du XIXe représentent des portraits de saints, en hommage aux généreux donateurs et sont représentatifs de la piété et de la foi du temps : insistance sur la vie des saints, culte important à la Vierge et à saint Joseph. Les saints "locaux" sont bien représentés : saint Hilaire, sainte Abre, la fille de saint Hilaire pense-t-on, sainte Radegonde, saint Martin. Peu de scènes bibliques, sinon une verrière entière consacrée à la vie du Seigneur (transept droit). Les vitraux du chœur choisis et payés pour 1/3 par Mgr Pie et le reste par la municipalité représentent au centre le couronnement de la Vierge, avec, dans les médaillons, les armoiries de Mgr Pie (la vierge noire de Chartres) et celles de la ville de Niort.
     
    Le vitrail de sainte Germaine qui peut sembler anachronique dans la chapelle dédiée à Sainte Radegonde, a en fait été installé à la demande de Mgr Pie, qui vouait une grande admiration à cette sainte. Celui de saint André, dans la chapelle du Saint-Sacrement, est quant à lui un hommage aux religieuses de La Puye, longtemps présentes sur la paroisse.

    La plupart des vitraux sortent des ateliers Lobin de Tours. Les vitraux historiés du Sacré-Cœur et de sainte Radegonde proviennent des ateliers de Mr Dagrant de Bordeaux en 1900. Les saints habitent cette maison : c’est dans leur communion que la prière de l’Église est célébrée. Ce sont des amis des personnes entrant dans cette église, en même temps que des modèles à suivre et des protecteurs.
     
    JPEGLe tabernacle, installé en 1968, est en cuivre et en forme de diamant, symbole d’éternité. À l’origine vitré, il est maintenant fermé par la représentation du Christ sous la forme d’un agneau, couché sur un parchemin qui se déroule, signifiant ainsi le principe, le milieu et la fin. 
     
    L’ensemble des peintures murales date de la fin du XIXème.
    Les peintures au-dessus des chapelles sont de Louis Germain, peintre niortais de l’école de David et représentent :
    - dans le transept sud : la « résurrection de Lazare »,
    - et dans le transept nord : « la libération de saint Pierre par l’ange ».

    L’orgue qui a été construit par la maison DEBIERRE de Nantes vers 1840 et refait à neuf lors de son acquisition par la paroisse en 1914, contribue à la beauté de la liturgie (messes, mariages…) et permet régulièrement l’organisation de concerts.
     
    JPEGSous le chœur, une très belle crypte voûtée ainsi que des caveaux, destinés à recevoir les sépultures des curés de Saint-Hilaire. Un seul emplacement est occupé. Le lieu est interdit au public, faute d’un accès sécurisé.
     
    Les dates des rénovations
     
    En 1958 : installation d’un nouveau Chemin de Croix en ardoise d’Angers, gravé par une artiste locale, Rosine Sicot. Il est un hommage à la croix du Christ, trophée de victoire, qui figure dans chaque tableau.

    En 1961 : rénovation du chœur, mise en place de l’emmarchement en pierre de Chauvigny, et de l’autel en ardoise d’Angers.

    En 1968-70 : rénovation de la chapelle du transept droit (chapelle du Sacré-Cœur) transformée en chapelle du Saint-Sacrement. Installation d’un tabernacle moderne en cuivre, en forme de diamant. Cette chapelle en cours d’aménagement veut favoriser la prière personnelle et en petits groupes.

    En 2004 : nouvelle rénovation du chœur par l’architecte M. Chevallereau avec un nouveau mobilier réalisé par le sculpteur Francis Guyot.

    Et l’histoire du bâtiment-église se poursuit, pour qu’il soit au milieu du quartier et de la cité, un beau signe de la présence de Dieu à son peuple et du peuple à son Dieu.
     
    HILAIRE, UN GRAND SAINT À DÉCOUVRIR
     
    C’est en 350 qu’il devient évêque de sa ville natale, Poitiers.
    Grand défenseur de la rectitude de la foi qui était menacée par l’arianisme, Hilaire affirme haut et fort la divinité du Fils de Dieu, "de même nature que le Père". Jésus, le Fils de Dieu vraiment homme, est aussi du côté de Dieu, uni par des liens intimes et qui lui sont propres. Le combat d’Hilaire pour le maintien de la foi proclamée au Concile de Nicée en 325, et son opposition à l’empereur lui valurent l’exil en Phrygie (Turquie actuelle).
    Il accueille Saint-Martin à Poitiers, et l’installe à Ligugé pour qu’il y fonde un monastère qui perdure encore aujourd’hui.
    Il contribue fortement à l’unité entre les évêques de Gaule par sa correspondance et par sa participation à des conciles locaux
    Son grand livre est le "De Trinitate". La plupart de ses livres ne sont pas encore traduits en français, hélas !
    Il meurt le 13 janvier 368 et est enterré dans la basilique Saint-Hilaire le Grand de Poitiers.

    Il est promu Docteur de l’Église en 1852. On l’appelle le "Docteur Gaulois".
    Il est le patron du diocèse de Poitiers et sa fête est célébrée le 13 janvier. Pour notre communauté paroissiale qui n’est pas peu fière d’avoir un tel saint patron, ce jour anniversaire est un grand moment de reconnaissance. Il continue d’être un inspirateur pour l’annonce joyeuse de l’Évangile aujourd’hui.
     
    PRIER AVEC SAINT HILAIRE
     
    Conserve intacte la ferveur de ma foi
    Je t’en prie, conserve intacte la ferveur de ma foi, et jusqu’à mon dernier souffle, donne-moi de conformer ma voix à ma conviction profonde. Oui, que je garde toujours ce que j’ai affirmé dans le symbole proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j’ai été baptisé dans le Père, le Fils, et l’Esprit-Saint ! Accorde-moi de t’adorer, toi notre Père, et ton Fils qui avec toi est un seul Dieu ; fais que j’obtienne ton Esprit-Saint qui procède de toi, par ton Fils Unique. Ma foi a pour elle un excellent témoin : celui qui déclare : "Père, tout ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi" (Jn 17, 10). Ce témoin, c’est mon Seigneur Jésus-Christ, lui qui est toujours Dieu, en toi, de toi, et avec toi, lui qui est béni dans les siècles des siècles ! Amen !
     
    Françoise Boisson
    Édité par : Maison paroissiale Saint-Hilaire
    34 rue du 14 juillet
    79000 Niort

    A partir du 14 janvier 2016 et tout au long de l’année, une exposition retraçant son histoire sera présentée.