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  • ·Ouverture par un Temps de prière

    ·Finalités de la journée et présentation de l’Assemblée

    Après les remerciements adressés à tous les participants, le père Jean-Paul Russeil rappelle les principaux enjeux de cette journée :

    - - faire connaissance entre tous, présents au titre d’un envoi particulier et se soutenir mutuellement,

    - - mesurer le chemin que traverse le Territoire avec une intervention sur la CAN pour nous aider à prendre conscience des évolutions humaines, économiques et sociales en cours,

    - rechercher de quelle manière porter certains accents de la mission et, avec quelques témoignages pour nous y aider, mesurer ce qui est en naissance et porteur d’avenir dans un monde en mutation,

    - vivre cette journée dans la joie, l’action de grâce et dans la lignée de St Hilaire, avec toutes les autres Assemblées du Territoire, en particulier celles de Châtellerault et du Civraisien qui se réunissent ce même jour.

    Il présente et remercie l’animateur de la journée, Vincent Roussier du secteur Guirande et Lambon.

    · Intervention du père Jean-Luc Voillot

    Le père Jean-Luc Voillot rappelle que cette journée est l’aboutissement de plus d’une année de réflexion des Conseils Pastoraux de Secteur et du Conseil de Mission tant dans la relecture du Synode que du travail effectué par chaque secteur : il y a eu l’élaboration d’un premier texte puis d’un recto/verso avec différentes propositions et enfin d’un simple recto, dernier document de travail qui aujourd’hui sera travaillé en carrefours, amendé et soumis au vote.

    ·Intervention d’Alain Mathieu, Maire d’Aiffres et Président de la CAN

    Les points forts que nous avons retenus :

    - La communauté, c’est découvrir un territoire, l’unifier, maintenir le lien social, une valeur importante à porter, surtout dans le contexte actuel. Le fait public, le fait politique est long : dès qu’il faut partager, abandonner la souveraineté ou certains pans de cette souveraineté, il est très difficile pour les uns et les autres de remettre en cause des équilibres.

    - La communauté, qui est une jeune communauté a du chemin à parcourir même si, après une jeunesse tumultueuse, elle est maintenant bien ancrée sur le territoire.

    - Un rappel historique : le phénomène de coopération communale s’est développé depuis 1960/70 avec des collaborations ponctuelles techniques sur le territoire, puis en 1990 avec la loi sur les communautés de communes et maintenant avec la loi Chevènement sur les communautés d’agglomération et communautés urbaines.
    Sur notre espace, c’est le Préfet qui, après des collaborations positives suivies d’échecs, est intervenu pour créer notre territoire.

    - Les trois aspects de la communauté :

    o les compétences : on se réunit dans la perspective d’un projet, d’une action,

    o l’organisation politique (la gouvernance),

    o et les moyens que la communauté se donne.

    - Les trois catégories de compétences prévues par la loi :

    o des compétences obligatoires :

    la compétence économique (la taxe professionnelle représente 75% du budget), l’aménagement du territoire (le SCOP), l’équilibre social de l’habitat et la politique de la ville.

    o des compétences optionnelles choisies parmi une liste de propositions :

    l’assainissement (écologie du Marais Poitevin, station d’épuration …), déchets (traitement, élimination …), certains équipements culturels (politique de la lecture, musée d’Agesci …) et sportifs (politique de l’eau, piscine de Mauzé).

    o des compétences facultatives :

    l’enseignement supérieur, les châteaux (Coudray, Salbart, Mursay, le donjon), les aires pour les gens du voyage, quelques voiries.

    Un inventaire à la Prévert mais des choix qui répondent à une philosophie :

    prendre en charge ce que les communes ne peuvent pas assurer et ce qui contribue à donner une valeur ajoutée.

    Une comparaison de la communauté avec l’Europe 27 pays, la CAN 29 communes et des règles proches : apporter aux citoyens le service qu’ils attendent, concéder une partie de la souveraineté des communes et accepter de se porter à un niveau supérieur.

    - L’organisation politique :

    Les institutions de la CAN qui compte 105 000 habitants et recouvre 55 000 hectares :

    o un Conseil de Communauté de communes qui est le seul organe décisionnaire :

    Il réunit tous les mois les représentants de toutes les communes (à la proportionnalité du nombre d’habitants, avec un minimum d’un délégué par commune et un maximum de 45).

    o le Bureau avec un représentant par commune, souvent le Maire, qui se réunit tous les 15 jours pour échanger sur les sujets d’actualité et travailler sur la gestion des dossiers communautaires.

    o un Comité opérationnel composé du président et huit vice-présidents, qui se réunit chaque semaine, pour coordonner la vie politique.

    Des institutions lieux de beaucoup d’échanges, une richesse de vie et de partage qui peut alourdir, ralentir la prise de décisions mais qui permet le consensus pour avancer ensemble et parler d’une seule voix.

    - Administration et Finances :

    588 agents : un personnel qui peut apparaître important mais il faut rappeler les nombreuses activités prises en charge : le Conservatoire de Musique, écoles de dessin, bibliothèques … et un choix politique : privilégier le service public plutôt que d’ externaliser.

    Budget total : 135 millions d’€ dont assainissement : 7 millions d’€, transports : 7,5 millions d’€, ordures ménagères : 10 millions d’€

    Principales ressources budgétaires : la Taxe Professionnelle puis les dotations de l’Etat et redevances.

    - Les axes des projets de la CAN

    La Communauté est durablement installée pour agir et développer ses projets dont en particulier :

    o dans le domaine économique :

    la diversification du territoire avec le développement d’une base logistique :

    prise en compte du transport par rail et par route autour de la base de St Florent et en lien avec les territoires voisins.

    le projet Calyxis en lien avec la région et autour du travail des mutuelles : pôle de prévention et détection des risques.

    Ateliers relais pour aider à la naissance de petites entreprises.

    o dans le domaine de l’aménagement du territoire :

    le développement du logement social et des aires pour les gens du voyage : mise en œuvre de la politique prévue par la loi pour toutes les communes.

    o dans le domaine des grands équipements :

    une piscine à Mauzé (au sud du territoire) et mise en réseau des bibliothèques pour développement culturel…

    o dans le domaine de l’environnement :

    assainissement, déchèteries (protection du Marais) et transports collectifs.

    - Conclusion :

    Alain Mathieu conclut en disant sa conviction que les Communautés permettront aux communes de résister pour offrir aux citoyens le cadre de vie auquel ils ont droit et pour maintenir le lien social : les élus de la CAN s’investissent avec ce souci et pensent au bien public.

    · Témoignages

    -Témoignage du Pasteur Serge Wühtrich, Eglise Réformée de Niort

    Pour témoigner de l’œcuménisme, le premier mot c’est celui de reconnaissance. C’est un lieu de bénédiction où nous recevons de l’autre quelque chose d’important qui nourrit notre Foi.

    L’oecuménisme n’est pas une option, c’est une mission.

    L’appel que je peux vous lancer, c’est d’investir les lieux existants où l’œcuménisme se vit (Prailles à Pâques, l’aumônerie de l’hôpital, les célébrations et réflexions œcuméniques à Niort …).

    Les communautés locales que vous avez mises en place, c’est une démarche que nous avons entreprise depuis des décennies et nous avons les mêmes difficultés, les mêmes questions notamment face à la communication. Nous avons les mêmes réalités, la même mission de témoignage du Christ auprès de nos concitoyens. Il ne faut pas non plus dresser un tableau idyllique de l’œcuménisme, il peut y avoir des résistances mais « si nous sommes appelés à construire l’œcuménisme, par contre l’unité elle nous est donnée et, je crois que nous avons cette chance et cette joie de pouvoir simplement l’accueillir et avoir cette volonté là d’accueillir ce que le Christ veut pour vous et pour nous : marcher ensemble pour témoigner de lui ».

    -Témoignage de Catherine Siffert, secteur Brèche et Lambon

    Présentation d’un « dimanche autrement » à Niort : en savoir +

    - Témoignage de Dominique Germon, délégué départemental du Secours Catholique

    Son engagement au sein de l’Eglise : à savoir agir avec et auprès des plus pauvres en tant que missionné dans un service d’Eglise et salarié d’une association loi 1901. Un engagement qui s’est enraciné en tant que chrétien au cœur de l’Evangile et pour vivre l’Evangile en action.

    Faire rayonner la charité chrétienne et agir avec (et non pour) les plus pauvres interpellent tous les jours.

    o Trois constats :

    Augmentation du nombre de familles rencontrées sur l’ensemble du département :

    3 600 en 2006, près de 4 500 en 2008.

    Solitude et isolement des familles monoparentales, travailleurs pauvres, retraités … toutes les couches de la société sont désormais visées.

    Demandes allant au-delà de l’aide matérielle : demandes de rencontres régulières, groupes de paroles et temps conviviaux. Une quête de sens.

    o Trois questionnements :

    Quel accompagnement ? quelle place pour ces 400 personnes qui vont participer à Chemin d’Espérance à Lourdes, fin avril ?

    Quel accompagnement et quel lien avec les communautés locales ?

    Le Secours Catholique ne doit pas être un lieu de rencontres seulement pour les plus pauvres, voire un lieu d’Eglise pour personnes exclues. Il nous faut réfléchir à des complémentarités, à des ponts encore plus solides à bâtir entre les équipes Charité et tous les acteurs du Secours Catholique.

    -Témoignage de Sarah

    Elle nous parle de sa vie de jeune, dit sa reconnaissance à sa grand-mère de l’avoir initiée au catéchisme. Dans son parcours de préparation à la Confirmation, elle a trouvé un lieu d’échange de ses joies et peines, des rencontres qui l’ont aidée à surmonter des épreuves.

    Confirmée en mars 2008 avec une marraine de Confirmation qui était une amie, elle fait du théâtre, ira en pélerinage à Lourdes avec deux amies (qui sont dans la salle), a un projet de voyage au Bénin pour une ouverture sur le monde.

    « Être chrétien, ce n’est pas facile à vivre. La religion c’est difficile, on en parle autour de nous ».

    -Témoignage de Jean Bacle

    « Reflets d’Eglise », un site internet ouvert après 18 mois de travail suite à une demande de l’Assemblée Territoriale de 2002.

    La fréquence de consultation du site varie de 100 (à l’ouverture du site) à 1 100 consultations par semaine.

    Les pages les plus consultées : l’agenda, les mises à jour des horaires des célébrations, le forum aux questions, les personnages de la Bible,…

    l’équipe d’animation : un prêtre référent : le père Jacques Bréchoire, 6 personnes en animation ...

    Un réseau d’une quarantaine de rédacteurs, avec des mots de passe. Chaque rédacteur reçoit une formation à domicile avec une présentation de la charte de fonctionnement et de la charte graphique.

    Tous les sites du diocèse se réunissent deux fois par an pour échanges d’expériences.

    Pour chaque mouvement ou service, il faudrait améliorer la collecte des informations, connaître leur « référent-communication », favoriser la mise en ligne de comptes rendus et renforcer l’équipe d’animation.

    ·Remontées des Carrefours

    Commentaires des appels et propositions d’amendements soumis aux votes.

    · Votes des amendements pour élaboration du texte final

    · Prières d’action de grâce et d’envoi avec prière de St Hilaire

    Niort, samedi 14 février 2009

    Lira aussi un extrait de "les Assemblées territoriales, 24 janvier-21 février 2009", Appels à privilégier pour la mission dans les territoires, pages 20-21)

    Appels à privilégier pour la mission dans les territoires

    l’article complet se trouve dans les publications du diocèse.