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Suis-je obligé de me priver pendant le carême et de quoi ?
Dans sa sagesse l’Eglise n’oblige plus, elle propose. Et cela n’est pas qu’un changement de vocabulaire.
L’Eglise nous rend responsable de l’usage de notre liberté.
Sans vouloir caricaturer les siècles passés, et surtout les deux derniers, on peut avoir l’impression que nos parents pouvaient se contenter de certains « rites de carême », ce qui leur permettait d’avoir bonne conscience.
Aujourd’hui on a une conscience plus aiguë de notre relation à Dieu, parce que nous sommes plus exigeants dans notre foi.
La privation du carême nous permet de prendre conscience de manques. Dans nos sociétés nous ne manquons de rien, du moins pour beaucoup d’entre nous. De ce fait nous sommes trop pris par nos avoirs et par nos plaisirs.
La privation de nourriture nous permet de nous mettre dans la situation des plus pauvres.
Que savons-nous de la faim ?
Pas de celle qui ouvre l’appétit, mais de celle qui fait souffrir, dont on ne sait pas si elle cessera un jour. Cela nous permet de comprendre ceux qui meurent de faim. Il ne s’agit donc pas d’un exercice d’endurance, comme dans Koh Lantha, mais d’une communion avec nos frères les plus pauvres. Se priver de nourriture surtout de celles qui font le plus plaisir, c’est comprendre les autres, ouvrir les yeux sur eux, s’approcher d’eux, se faire leur prochain (Lc 10, 29-37).
Mais il peut y avoir d’autres privations possibles : tabac, spectacles, tv... Tout cela est l’aspect négatif du carême : « ne pas… ».
Il faut aussi penser le carême de manière plus positive.
On peut par exemple participer, pendant toute cette période, à une œuvre caritative. Les associations manquent toujours de bras.
On peut aussi lire un ouvrage d’approfondissement de la foi (par exemple l’encyclique du Pape Benoît XVI, « Dieu est amour »). Faire un effort de lecture, d’attention et de compréhension, c’est aussi s’obliger à dépasser l’immédiat du quotidien.
On peut encore participer à des groupes de prière.
Tout cela doit se faire dans le sens d’une montée vers Pâques. Il s’agit de mourir à soi-même pour ressusciter avec le Seigneur.
Mourir à soi-même c’est se tourner vers l’autre.
Alain.