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  • Au premier siècle de notre ère, Nazareth était un village de Basse Galilée dont les maisons blanches escaladaient une colline, à proximité de la plaine d’Esdrelon. Nazareth se situe à 103 km de Jérusalem et à 6 km au sud de Sepphoris, autrefois capitale de la Galilée.

    La recherche archéologique révèle un village de Nazareth, à l’époque de Yéshoua, composé d’environ 35 maisons, une population estimée à 400 âmes (aujourd’hui Nazareth compte 75 000 habitants).
    À Nazareth les chercheurs n’ont relevé aucune trace de rue pavée, aucune construction avec mosaïques ou fresques. Les habitations étaient rustiques, fabriquées avec des moellons liés par un mortier. Les toits en terrasse étaient recouverts de roseaux enduits d’argile.
    Ces habitations étaient petites comprenant 4 pièces, souvent complétées d’un escalier extérieur conduisant au toit où les gens faisaient sécher au soleil des fruits (figues et raisins) en vue de leur conservation.

    La ville de Sepphoris est connue pour être le lieu où habitaient Joachim et Anne, les parents de Marie.

    Les habitants de Nazareth devaient dépendre pour beaucoup de l’importante cité de Sepphoris, y compris Joseph dans son métier d’artisan – menuisier.
    En Galilée la langue utilisée était l’araméen, langue maternelle de Yéshoua. Les Nazaréens vivaient essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Les collines étaient couvertes de vignes, d’oliveraies, de prairies où broutaient chèvres et moutons. Dans son enseignement, le Christ se souviendra fréquemment de cet environnement naturel.

    Le bon maître huchier, pour finir un dressoir,
    Courbé sur l’établi depuis l’aurore ahane,
    Maniant tour à tour le rabot, le bédane
    Et la râpe grinçante ou le dur polissoir.

    Aussi, non sans plaisir, a-t-il vu, vers le soir,
    S’allonger jusqu’au seuil l’ombre du grand platane
    Où madame la Vierge et sa mère sainte Anne
    Et Monseigneur Jésus près de lui vont s’asseoir.

    L’air est brûlant et pas une feuille ne bouge ;
    Et saint Joseph, très las, a laissé choir la gouge
    En s’essuyant le front au coin du tablier ;

    Mais l’Apprenti divin qu’une gloire enveloppe
    Fait toujours, dans le fond obscur de l’atelier,
    Voler les copeaux d’or au fil de sa varlope.

    José-Maria de HEREDIA

    Père Joseph GUILBAUD
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