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  • La Promesse de l’Esprit illustrée par l’Oiseau blanc de Georges Braque

    Dimanche 25 mai 2014, 6ème de Pâques.
    Jean 14, 15 à 21

    Les oiseaux de Braque ne veulent pas représenter directement la colombe de l’Esprit Saint, présente au baptême du Christ, pas plus que la colombe de la paix de Picasso. Mais ne peuvent-ils évoquer le souffle de celui qui planait sur les eaux (Genèse 1, 2), le vent de liberté qui nous est promis ?

    Georges Braque. Oiseau blanc.1964 (Vitrail de la chapelle de la Fondation Maeght. Saint-Paul de Vence)

    Georges Braque est d’abord connu comme un maître du cubisme et des papiers collés. Dans les années 50, en pleine maturité, il exprime un besoin d’espace et de vie à travers de nombreuses figures d’oiseaux en vol : plafond du Louvre (1953), émaux de Ligugé, et ce vitrail posé un an après sa mort, avec le même oiseau que sur sa tombe à Varengeville.

    « Je prierai le Père et il vous donnera un autre Défenseur… l’Esprit de vérité » (Jean 14, 16.17).

    Nous ne sommes pas encore à la Pentecôte, ni même au don de l’Esprit répandu par le souffle du Ressuscité sur ses disciples (Jean 20, 22), mais la promesse est faite de ce « Paraclet », Défenseur, avocat pour défendre le Christ et ses amis dans le procès perpétuel qui leur est fait. La même promesse est faite en Luc 24, 49.

    Souffle imprévisible, viens, nous t’attendons !

    Père Jacques Lefebvre