POLE DE VIGILANCE ETHIQUE DIOCESE DE POITIERS

LA PASTORALE DE LA SANTE et LE POLE DIOCESAIN DE
VIGILANCE ETHIQUE VOUS INVITENT A UNE CONFERENCE- DEBAT
Le mardi 29 mars 2011 à 20 heures 15
A l’amphithéâtre Venance Fortunat de la Maison diocésaine
10, rue de la Trinité à Poitiers
Sur le thème :
Autour de la fin de vie : quels questionnements éthiques ?
Par
Jacques RICOT
Agrégé de philosophie
Pour faciliter l’organisation et pouvoir effectuer le tirage des documents qui seront remis à
l’entrée, une inscription préalable est souhaitable soit par courrier postal soit par courrier
électronique adressé à :
Pastorale de la Santé. Centre théologique. Maison diocésaine. 10, rue de la Trinité, 86034
Poitiers OU vigilanceethique@yahoo.fr

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Nom adresse postale ou électronique
Prénom
Assistera à la conférence- débat du 29 mars 2010 à 20 heures 15 OUI NON
Participation aux frais : cinq euros (à déposer sur place)
Présentation de la soirée : lire le document-joint

POLE DE VIGILANCE ETHIQUE DIOCESE DE POITIERS
Présentation de la conférence-débat du mardi 29 mars 2011 à 20 heures 15 à l’amphithéâtre Venance Fortunat, Maison diocésaine, rue de la Trinité, à Poitiers

Le programme :
Présentation de la soirée : Jean-François Pouget-Abadie,
Présentation du conférencier : Roger Gil
Conférence –débat : Jacques Ricot
Le sujet :
C’est aux deux extrémités de la vie que culminent les interrogations éthiques : Quand et comment débute et finit la vie qui par le corps témoigne de la personne humaine ? Engagé dans une vie qu’il n’a pas désirée ni demandée, l’être humain prend conscience que toute vie et donc la sienne s’en va vers une fin qui s’appelle la mort. Et si la mort est un passage, c’est moins cet état dépourvu de toute trace de conscience donc de présence humaine qui est redouté que le chemin qui y mène. D’un sujet terrassé par un accident vasculaire cérébral ou d’un infarctus du myocarde on dit d’ailleurs et ce d’autant plus volontiers qu’il est plus âgé, qu’il s’agit « d’une belle mort », entendons par là d’une mort dont l’irruption brutale semble abolir angoisse et souffrance. Et l’on entend dire volontiers : « il ne s’est pas vu mourir ». A défaut de belle, l’être humain aspire en règle à « une bonne mort » (ce qui est le sens primitif d’euthanasie). Il craint après un accident ou
une maladie, que ne surviennent les souffrances, la décrépitude, l’asservissement à des soins pénibles. Et il craint ainsi de se voir lui-même témoin impuissant d’une déchéance menaçant sa « dignité ». Aussi la manière de mourir est devenue un débat de société. Quels sont les enjeux
éthiques des soins ultimes ? Qu’est-ce que mourir dans la dignité ? La France a choisi une voie spécifique d’accompagnement de fin de vie : la loi Léonetti. Cette loi est-elle suffisante ? Le débat, on l’a vu une fois de plus en début d’année au Sénat est périodiquement relancé.
La conférence sera organisée en deux parties d’une demi-heure, chacune suivie d’un débat :
1. Ethique du soin ultime. Dignité et fin de vie.
2. Fin de vie : la Loi Léonetti suffit-elle ? Faut-il légaliser l’euthanasie ?

Le conférencier :
Agrégé de philosophie et chargé de cours de bioéthique au département de philosophie de l’Université de Nantes durant dix ans, Jacques Ricot est membre du Groupe nantais d’éthique
dans le domaine de la santé (Gneds) rattaché au CHU de Nantes et travaille avec la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap). Il a été auditionné par les deux missions parlementaires (2003 et 2008) présidées par le député Jean Leonetti sur les questions de fin de vie.
Il a été l’invité de France-Culture à plusieurs reprises sur les thèmes suivants : la paix, la fin de vie, l’inhumain, le pardon, le bonheur, la crise, le bien et le mal. Il produit sur Fidélité (103.8 à Nantes) lui-même une émission hebdomadaire 27 minutes pour comprendre diffusée sur le réseau national de la Cofrac où, avec un invité, il propose de réfléchir à un dossier d’actualité. Il participe à d’autres radios de façon intermittente. Il appartient au bureau de l’association Philosophia organisatrice, entre autres, à Nantes, des Rencontres de Sophie en partenariat avec le Lieu Unique. Il participe, en France et ailleurs, à de nombreux colloques et à la formation des personnels soignants et des cadres de diverses institutions du secteur sanitaire et social. Il se déplace pour des conférences, colloques, congrès et formations.
Depuis la rentrée 2008, il a donné régulièrement un cours de philosophie destiné aux médecins dans les locaux du Conseil de l’Ordre de Loire-Atlantique et est devenu consultant de Phill’éthique, l’association organisatrice de ces cours.