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  • Dimanche 24 novembre 2013. Le Christ Roi de l’univers.

    Luc 23, 35 à 43 : le bon larron.

    Le bon larron. Etain de Michel Laude. 1996. Eglise N-D. de Bercy. Paris.

    L’évangile d’aujourd’hui nomme trois fois Jésus comme roi : en moquerie par les soldats (verset 37), sur l’inscription de Pilate (verset 38), et dans l’appel de celui qu’on appellera le bon larron : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume ! » 

    Le chef d’œuvre de Michel Laude, longuement mûri, exprime bien divers aspects du récit :

    Le « malfaiteur  » est pendu au bois selon la Loi (Deutéronome 21,22) condamné pour ses méfaits, qu’il reconnaît, mais que Luc ne précise pas.

    Jésus est au milieu des malfaiteurs ; le « bon  » est traditionnellement placé à sa droite, d’où l’orientation du visage, tourné vers la gauche.

    Il est jeune, encore plein de vie, bouche entrouverte. Que vient-il de dire à son compagnon d’infortune ? Le refus des moqueries, l’aveu de son mal, l’affirmation de l’innocence de Jésus.

    Que dit son regard ? Pitié ? Amour ? Confiance en celui qu’il va (lui seul dans les évangiles) appeler tout simplement par son nom : Jésus !

    D’où lui vient cette espérance en un royaume, un roi, à venir au-delà de la mort ?

    Oreilles grandes ouvertes, il accueille la réponse solennelle de Jésus. Quel émerveillement ! : 

    « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ».

    Jacques Lefebvre